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La rivière de Platy
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22 novembre 2009

la vie, l'univers et le reste

le_marais

Quoi de plus palpitant dans la vie d'une lesbienne que l'ouverture d'une nouvelle boîte de nuit ? Des amies, des amours, un travail qu'on aime, des rencontres exceptionnelles... Oui, oui, mais ça, c'est pour tout le monde pareil.
Donc, hier soir (ou plus exactement cette nuit) j'ai testé pour vous le Marais, discothèque légendaire de la nuit lyonnaise, en version 2.0.
Alors je dis oui à l'accueil, oui à la déco, oui à l'ambiance générale de cette deuxième soirée d'ouverture. Beaucoup de filles, peu de garçons (tous gays). L'âge moyen des filles est un peu bas à mon goût, mais c'est sans doute la nouveauté qui les a attirées. Par contre, et c'est là que le bât blesse : les tarifs ! 6€ un soft, 10€  l'entrée + 2€ de vestiaire. D'aucunes me répondront : "Viens donc à Paris, tu comprendras ta douleur." Mais justement, l'offre parisienne n'est pas plus à la hauteur que ne l'est la lyonnaise et de plus je ne vois aucune raison de copier ce genre de choses. Mais revenons à nos moutons.
Autre point négatif : la musique. Certains s'éclatent sur la musique "généraliste" mais personnellement si je dois sortir, ce qui m'arrive rarement, je préfère ne pas entendre la radio qui braille à fond. Hein ? C'était pas la radio mais un D.J. ? Oui, et plutôt pas mal dans ses mix (et beau gosse, ce qui ne gâche rien) mais tout de même je me suis mise à regretter les soirées d'ARIS (Vivement que les travaux se terminent.) Une heure sur le même rythme, d'abord pseudo latino, puis R'&B', beuh ! Y'en a qui aime, moi, ça m'ennuie. Et lorsque cela glissait à des tempos plus techno/électro cela ne durait que 30 secondes à la fois, alors que c'est quand même pour ça que je viens ! Tiens, un petit discours de remerciement de la patronne, Annick, qui nous dit qu'animer les nuits lyonnaises lesbiennes lui avait manqué. Téléphone, un remix de Cookie Dingler plus tard et la chaleur humide n'ont pas encore raison de moi, mais c'est 3 heures du matin et je commence à avoir un coup de pompe. Heureusement, la musique donne quelques signes d'amélioration. Enfin de l'électro. Non ! C'est de la techtonik ! AAAAAHHHH ! Horreur ! Anaïs vient clamer qu'elle ne supporte plus de voir tous les couples qui se bécotent. J'entonne en cœur. Plus tard, vers 4 heures, des sons moyens orientaux viennent chatouiller agréablement mes oreilles et je commence enfin à m'éclater moi aussi. Et je ne suis pas la seule, beaucoup de filles chantent, dansent et lancent des youyous. Le meilleur moment de la soirée. Une mauvaise reprise de la Mylène (elle me saoule mais quitte à en entendre autant que cela soit la vraie) et deux pauvres slows style R'&B' français (comment tu veux emballer là-dessus ?) et il est 5 heures, Lyon ne s'éveille pas encore, la boîte va bientôt fermée, vite récupérer mes affaires avant la ruée vers la sortie. Un petit débriefing avec les copines, rentrer fatiguée.
Et comme dans toutes les histoires ce n'est que la fin que l'on retient, je dirais que l'expérience sera à retenter, plus tard, lorsqu'elles auront l'autorisation d'ouvrir jusqu'à 5 heures , ou 4 heures selon les nouvelles normes préfectorales en vigueur, quelle aberration !
Vous vous demandez peut-être le pourquoi du titre de cet article. C'est très simple, mon numéro de vestiaire était le 42, qui comme chacun devrait le savoir est la réponse ultime à la vie, l'univers et le reste. Il ne nous reste plus qu'à trouver la question ultime, qui malheureusement pour moi n'était pas sur la piste de danse hier soir.

Le Marais discothèque, 3 rue Terme, 69001.

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