Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La rivière de Platy
Derniers commentaires
Archives
25 janvier 2009

Religolo

Larry Charles avait déjà réalisé Borat avec Sacha Baron Cohen, le voilà qui revient avec Religolo et Bill Maher.
Pendant une heure quarante, nous sommes mis devant des morceaux d'interviews de personnes croyantes (chrétiens, mormons, juifs, musulmans) et des images d'archives diverses et variées (Bush jr, images d'actualité, versets de la Bible ou du Coran, scènes de films). Tous cela est un joyeux fatras qui nous fait sourire et même franchement éclater de rire quand un sénateur américain annonce sans sourcilier qu'il n'y ne faut pas passer de test de QI pour devenir sénateur, avant de se rendre compte de l'énormité qu'il vient de prononcer. La salle était hilare (nous étions quatorze).

Bien sûr, le propos est embrouillé par la recherche du bon mot permanent de Bill Maher (comique américain), à la limite de la provocation gratuite et parfois de l'autre côté de cette limite, ce qui fini par être fatigant et contre-productif. Il n'écoute pas ce que ces interlocuteurs ont à lui dire, il se contente, lorsque ceux-ci ont un discours en apparence cohérent, de fuir : il fuit verbalement, en cherchant à les ridiculiser, ou physiquement, en mettant fin à l'entrevue sans autre forme de procès. Son approche est très légère, trop légère même, sur un sujet aussi sensible, mais où finalement quelque soit le nombre de documentaires que l'on pourrait lui accorder, tous en viendraient au même point : il n'y a rien aucune discussion possible sur la religion, car la religion est une croyance et non un savoir. Rien ne pourra jamais démontrer l'existence ou l'absence de divinité et le ridicule sous-jacent à certaines pratiques n'a d'égal que la mauvaise foi (sans jeu de mots) de ceux qui les perpétuent sans conscience ni esprit critique.

Bill Maher fini en nous assénant que la seule vérité qui vaille est celle du doute. Libre à nous d'y croire ou non.

Religolo (Rigolous) de Larry Charles, USA, 1h40, 2008.

Publicité
Commentaires
Publicité